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Présentation de l’Oqali
L’Oqali, anciennement « Observatoire de la qualité de l’alimentation », a été proposé dans le cadre du deuxième Programme national nutrition santé (PNNS 2). Il s’inscrit aussi dans le cadre de la fiche « Agir sur l’offre alimentaire » et s’appuie sur l’avis n°51 du CNA (Conseil National de l’Alimentation) du 19 mai 2005.
Il a été créé en février 2008 par les ministères en charge de l’agriculture, de la santé et de la consommation, qui en ont confié la mise en œuvre à INRAE (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et à l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Jusqu’en novembre 2018, l’Oqali était intégré dans l’Observatoire de l’Alimentation, instauré par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010 et inscrit dans le cadre du Programme National de l’Alimentation (PNA). Il en constituait la section nutritionnelle chargée des questions relatives à l’offre et aux caractéristiques des aliments.
L’Oqali constitue désormais l’Observatoire de l’alimentation d’après l’article 54 de la loi n°2018-938 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite « EGalim ».
Il a pour mission d’exercer un suivi global de l’offre alimentaire des produits transformés présents sur le marché français en mesurant l’évolution de la qualité nutritionnelle (composition nutritionnelle et informations sur les étiquetages).
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Présentation de Odalim
Outils et données en alimentation
Les recherches dans le champ de l’alimentation imposent de mobiliser de nombreuses données sur les consommations alimentaires et les caractéristiques économiques, nutritionnelles, environnementales, sanitaires… des aliments disponibles sur le marché. Il en est ainsi, par exemple, si l’on souhaite estimer les impacts économiques, de santé et environnementaux d’une évolution des régimes alimentaires, évaluer les impacts de politiques publiques de l’alimentation, ou encore identifier les marges de manœuvre des entreprises en matière de reformulation des produits et d’innovation.
Un accès simplifié aux données en alimentation
Dans de nombreux travaux de recherche actuels ou à développer, la possibilité de prendre en compte simultanément des dimensions économiques, sociales, nutritionnelles et environnementales de l’alimentation s’avère primordiale. Odalim centralise les données et permet grâce à une interface souple et intuitive de :
- regrouper sur une même plateforme sécurisée les bases de données existantes, de manière à en faciliter l’accès, et leur mise en relation tout en respectant les règles afférentes à chacune et le RGPD (règlement général des protections de données),
- faciliter le développement de nouveaux programmes de recherche,
- accueillir de nouvelles données utiles aux recherches en alimentation,
- développer et proposer des outils et services pour la mise en forme et le traitement des données.
Pour les utilisateurs accès aux :
- Données ;
- Appariements ;
- Documentations ;
- Outils ;
- Bureau distant sécurisé.
Pour les producteurs de données :
- Dépôt des données en toute sécurité ;
- Gestion des accès ;
- Connexions facilitées avec les autres données.
Présentation de Aropaj
AROPAj est un modèle économique d’offre agricole développé pour analyser l’impact des politiques agricoles et environnementales sur le secteur de production de l’Union Européen. Formellement c’est un modèle multi-échelle de programmation mathématique permettant d’optimiser les décisions des agriculteurs sous des contraintes techniques et économiques. Décliné en groupes types d’exploitations agricoles représentatifs du secteur et calibré à l’échelle régionale sur la base de données échantillonnées, AROPAj intègre les interactions entre activités de production animale et végétale modulées selon les contextes économiques et climatiques. Il est utilisé pour évaluer par exemple les effets des politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les pollutions azotées ou à promouvoir les productions à finalité énergétique. Il permet d’en évaluer les conséquences en termes de revenu, d’externalités environnementales, d’allocation des terres agricoles et de production, de consommation d’eau et d’azote.