Les urbanistes sont continuellement confrontés au défi de réduire l’éclairage artificiel pour protéger la biodiversité tout en assurant le confort et la sécurité des citadins la nuit. Il est essentiel de trouver cet équilibre pour soutenir les habitants des villes dans leur ensemble, mais la recherche actuelle ne l’a pas suffisamment exploré. Nous intégrons ici la télédétection et la modélisation écologique pour évaluer les besoins des espèces en matière de réduction de la pollution lumineuse, ainsi que la modélisation socio-économique pour évaluer l’acceptation par les résidents humains de divers ajustements de l’éclairage public, dans le but d’identifier les compromis optimaux en matière d’éclairage pour Montpellier, en France, une ville européenne de taille moyenne. Nous montrons que, selon le contexte spatial, des compromis et des synergies peuvent émerger lors de la mise en œuvre de mesures de réduction de la pollution lumineuse. En intégrant les résultats dans une application RShiny, nous avons permis aux urbanistes de prioriser les actions pour chaque lampadaire. Nos résultats soulignent l’importance d’adapter les politiques d’éclairage au contexte environnemental et social spécifique plutôt que d’adopter une approche universelle.